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cache-couture n.m. COUTURE - R, TLF, ø d.
1950 - «Cache-couture rayonne, dit 'extrafort' [...]» Tarif-album Manufrance, 127 (Saint-Etienne) - M.C.E.
coupe n.f. GÉOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1832 - «[...] elles sont traversées /les roches calcaires dans les Carrières/ par une multitude de fentes connues des ouvriers sous le nom de coupes [...]» Vandermalen et Meisser, Dict. des provinces de la Belgique, Introd., 8 (Bruxelles, 1831-38) - G.D.
coupe n.f. NATATION - FEW (2, 869b), GLLF, 1845, Besch. ; RSp., 1854, Chapus ; L, GR[85], ø d ; absent TLF.
1837 - «La marinière. Le corps est légèrement penché sur le côté, le bras inférieur reste tendu en avant pour mieux fendre l'eau [...] La Coupe est une marinière à deux mains ; c'est la natation la plus difficile et la plus élégante.» Le Magasin pittoresque, vol. 3, 223 - A.Ré.
coupe de / des cheveux loc. nom. f. COIFF. "action de couper les cheveux" - DDL 21, 1822, Lunes paris. [repris in DHR] ; GLLF, TLF, ø d.
1768 - «M. Dulac, parfumeur, rue Saint-Honoré ; M. Lesprit, pour la coupe des cheveux, rue Saint-Thomas-du-Louvre ; M. Frédéric, coiffeur de dames [...].» Grimm, etc., Correspondance littéraire, philosophique et critique, VIII, 60 (Garnier, 1877-81) - P.E.
coupe de cheveux, coupe des cheveux loc. nom. f. COIFF. - L, DG, R, TLF, GLLF, Lex.[75], PR[77], ø d.
1822 - «Au bas de l'enseigne est écrit : A L'OISEAU NOIR ET BLANC. Salon pour la coupe des cheveux.» Lunes parisiennes, numéro 3, 13 nov., 80 - P.E.
1823 - «La coupe des cheveux se fait dans des salons ornés d'élégantes Psychés, où l'on peut se voir des pieds à la tête.» L. Montigny, Fragmens d'un miroir brisé, 36-37 (Ponthieu) - P.E.
1842 - «AUG. SALIGNON, coiffeur [...] Salon pour la coiffure et la coupe de cheveux.» Asmodée, numéro 6, 14 août, 4 (Dieppe) - P.E.
coupe-challenge n.f. SPORTS
SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF. 1935 - «Cette Coupe-challenge sera définitivement attribuée à la société à laquelle appartient le skieur qui aura remporté cette épreuve pendant trois années. La dénivellation totale des 8 parcours envisagés représente 8.600 m. On espère une importante participation étrangère : Allemagne, Angleterre, Autriche, France, Italie et Suisse.» La R. du ski, n° 1, janv., XXXI - C.T.
coupe-choux (frère -) loc. nom. m. péjor. RELIG. - FEW (2, 872b), GLLF, PR[77], 1642, Richelieu ; TLF, cit. Béranger, 1829 ; L, cit. Béranger ; DG, R, ø d.
• frère coupechou - Ls, TLF, 1642, Richelieu.
1619 - «Mais à ceste heure on respond c'est la mode, il n'y a personne qui n'y mette le nés, il n'y a si petit frere coupechou qui ne veille entrer au Louure, il n'y a harangere qui ne se mesle de parler de la guerre et de la paix : les crocheteurs au coin des ruës font des panegyriques et des inuectiues : l'vn louë monsieur d'Espernon, l'autre le blasme [...]» Advis du Gros Guillaume, sur les affaires de ce temps, 10 (Paris) - P.E.
coupe-choux (frère -) loc. nom. m. péjor. RELIG. - FEW (2, 872b), GLLF, PR[77], 1642, Richelieu ; TLF, cit. Béranger, 1829 ; L, cit. Béranger ; DG, R, ø d.
• frère coupe-chou - FEW, 1680, Rich.
*1640 - «Frere Coupe-chou .i. vn Frere lay qui trauaille au iardin.» Oudin, Curiositez fr., 597 (Slatkine) - P.E.
coupe-cigares n.m. TABACS - PR[67], 20e.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1869 - «Instrument de forme variable, qui sert à couper le bout des cigares.» Lar. GDUfigure dans Guérin, 1892.
*1907 - «[...] un petit cendrier [...] orné d'une silhouette de corbeau dont le bec forme coupe-cigares.» L'Illustration, 9 févr., 95b - W.R.
coupe-coupe n.m. ARME - Lex.[75], v. 1900 (?) ; FEW (2, 873b), TLF, 1929, Lar. ; Rs, GLLF, PR[77], 20e.
Add.DDL :
*1912 - «[...] l'aide-bourreau avait noué en petits chignons les nattes au sommet des crânes ; les nuques des condamnés étaient nues et la cangue y avait marqué son poids ; la lame du coupe-coupe - une lame énorme - brillante une seconde dans l'air lumineux, puis posée doucement à ras des épaules, comme si le bourreau avait voulu s'assurer de la place, devint soudain rouge [...]» B. Combette, in NRF, n° 48, déc., 1035 - P.E.
coupe-coupe n.m. ARME - DDL 15, 1912, Combette [repris in DHR, DDM] ; FEW (2, 873b), TLF, 1929, Lar. ; GLLF, 20e.
1895 - «COUPE-COUPE. s.m. (de couper). Dans le langage des Cochinchinois qui parlent français, Sabre, coutelas, couteau.» Guérin, Dict. des Dict., Suppl - P.E.
coupe-coupeur n.m. HIST. COLON. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1894-99 - «Je prends la tête avec mes coupe-coupeurs, consultant la boussole, les foulées de la veille, les brisées laissées par Gérard, recevant une ou deux fois dans la marche un émissaire de lui, avec toujours les mêmes messages : 'traces récentes', 'prenez le petit arroyo de gauche, la brousse devient impénétrable', 'le guide ne sait plus rien, je marche à la boussole sur l'ouest'.» Lyautey, Let. du Tonkin et de Madagascar, 195 (4e éd., A. Colin, 1942) - J.Po.
coupe-fesses n.m. non conv. ÉCON. DOM. "seau hygiénique" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1965 - «Le matériel sanitaire s'est amélioré, depuis cinq ans ! Bidet en émail blanc, seau en émail bleu remplaçant avantageusement le coupe-fesses cabossé et rouillé [...]» A. Sarrazin, La Cavale, 361 (Pauvert, Livre de poche) - K.G.
coupe-foin n.m. TECHNOL. AGRIC. - FEW (2, 873a), 1845, Besch. ; L, DG (néol.), ø d ; absent TLF.
1771 - «[Vaud] Un couppe foin, le crochet à foin, deux fourches.» Inventaire - GPSR, IV,410.
coupe-jarret n.m. CRIMES - Lex.[75], 1580 ; BW6, 1584 ; Gc, FEW (2, 873a ; coupe-jarret), TLF (coupe jarretz), PR[77], 1588, Advis... ; L, cit. Retz ; R, ø d. fin 16e, D'Aub., in GLLF, correspond à couppejarrets ; cf. Dict. gén.
*1587 - «Si les coupe-jarets faisoyent ce que je pense, / Messieurs les grands seigneurs, avec tout leur bon heur, / Chercheroient bien ailleurs qui leur feroit honneur.» C. de Trellon, in Fleuret et Perceau, Les Satires fr. du XVIe siècle, I, 172 (Garnier) - P.E.
Corr. et compl.ND4 (1578, D'Aub.), DG, GLLF (fin 16e, D'Aub.)
*av. 1616 - «Couppe-jarrests [...]» D'Aubigné, Les Tragiques, in D'Aubigné, Oeuvres, VII, vers 140, 218 (Gallimard) - P.E.
*déb. 17e - «couppejarets [...]» D'Aubigné, Confession du sieur de Sancy, in D'Aubigné, Oeuvres, 575 - P.E.
*1619 - «couppe-jarrets [...]» D'Aubigné, Avantures du baron de Faeneste, in D'Aubigné, Oeuvres, III, xx, 761 - P.E.
coupe-jarret n.m. CRIMES - DDL 15 (coupe-jarets), 1587, C. de Prallon [repris in GR] ; Gc (couppe jarretz), FEW (2, 873a ; coupe-jarret), TLF (couppe jarretz), 1588, Advis... ; L, cit. Retz fin 16e, D'Aub., in GLLF, correspond à couppejarrets ; cf. Dict. gén.
• couppejarret - ø t. lex. réf. ; absent TLF. couppejarets : DDL 15, déb.17e, D'Aub. ; coupejarret : TLF, 1694, Acad.
1587 - «[...] nostre Roy [...] poussé d'un mauvais conseil qui ne demande qu'à mettre la religion en proie, par des boutefeux, couppejarrets, sacriléges des Quarante-cinq, et leur ladre de La Vallette, grand protecteur de l'hérésie.» Placard de la Ligue, in P. de l'Estoile, Mém.-journ., III, 8 (Tallandier) - P.E.
coupe-jarrets n.m. BOISSON SANTÉ "qui "coupe les jambes" (d'une boisson alcoolisée)" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1879 - «Les vins blancs, et surtout l'espèce de vin de Champagne qu'on fournit aux voyageurs dans les Alpes, sont de véritables coupe-jarrets. Il en est de même des limonades gazeuses dont il faut s'abstenir ; d'autant que, plus on boit, et plus on éprouve le besoin de boire.» Annuaire du Club alpin fr. Année 1878, 590 (Paris) - C.T.
coupe-lumière n.m. non conv. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1974 - «[...] toi t'es en taule [...] et eux à l'agonie, l'éteint-chandelle, le coupe-lumière, le débranche-jus, le out-contact, le fermé pour cause de décès [...]» V. Thérame, Hosto-blues, 89 (Ed. des Femmes) - K.G.
coupe-légumes n.m. ÉCON. DOM. "instrument servant à couper les légumes en menus morceaux" - FEW (2, 873a), GLLF, DHR, 1845, Besch. ; absent TLF.
1834 - «COUPE-LEGUME NOUVEAU. - Cette machine dont on doit l'invention à M. Newton se compose d'une boîte [...].» Journal des connaissances utiles, n° 4, avr., 104a - P.E.
coupe-nylon n.m. COUTURE - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1956 - «COUPE-NYLON. 21.1739. Appareil électrique, pour la coupe à chaud des tissus nylon, en simple épaisseur. S'utilise comme un crayon et assure des coupes sans effilure.» Tarif-album Manufrance, 349 (Saint-Etienne) - M.C.E.
coupe-pain n.m. ÉCON. DOM. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1946 - «[...] les paniers sur le comptoir [de la boulangerie], le coupe-pain à poignée de cuivre, l'air d'ancienneté de toutes ces choses, les balances [...]» J. Green, Journ., in J. Green, Oeuvres complètes, IV, 930 (Gallimard, 1975) - A.Ré.
coupe-papier n.m. invar. ÉQUIP. BUR. - GLLF, ND3, 1866, Lar. ; BW5, FEW (2, 873a), PR[73], TLF, 1869, Lar.
1842 - «Bischheim, village près de Strasbourg, habité par toute une colonie de juifs, et patrie de tous les marchands de bijoux contrôlés, de tous les marchands de ruban et de fil ambulants, de tous les débitants de cordons de sûreté en caoutchouc, de tous les marchands de lunettes, de cannes, de portefeuilles, de gilets et de pantalons confectionnés, de montres avec leurs chaînes pour 25 sous, de coupe-papier en ivoire, et de plumes avec leur porte-plume, de mouchoirs de Chollet, de calicot de Mulhouse, de fichus de Lyon et de mousseline de Beaucaire [...]» A. Cerfberr, in Les Français peints par eux-mêmes, Province, III, 182 - P.E.
coupe-pastilles n.m. ÉCON. DOM. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1735 - «[...] un coupe-pastilles pour les Beignets de Pommes [...]»Le Cuisinier moderne, IV, 301 - Rouvier, 192.
couper : il coupe tout ce qu'il voit loc. phrast. PROPRIÉTÉS ET ÉTATS "/à propos d'un couteau qui coupe mal/" - Gc, Oudin [1640] ; absent TLF.
1627 - «P. O le bon cousteau que tu as là, il coupe tout ce qu'il void. J.B. Il seroit bon à prester, on ne sçauroit pis rendre.» D. Martin, Les Colloques françois et allemands, 86 (Strasbourg, Faculté des Lettres, 1929) - P.E.
couper : ça la coupe (à qqn) loc. phrast. non conv. ACT. OBJET "cela l'étonne" - DELF, cit. Hugo [1862] ; GLLF, TLF, GR[85], ø d.
v. 1803 - «D' la magnere comme j' m'arsouille, / Ça la coupe à tous les malins ; / Y veut se r'lever, mais j' le r'douille [...]» Aubert, Les Nouveaux mots poissards (Daniel) - P.E.
1831 - «Qu'en dites-vous, vous autres ? Il est bon l'apologue, n'est-ce-pas ? Dame ! il y aurait bien une petite allusion au temps présent. Mais je n'ose... tra, tra, tra, la la dera !... ça vous la coupe, heim donc ! messieurs du réquisitoire !» Du nouveau ... Attention, nom de D... ! Mayeux, n° 6, 22 - P.E.
couture (à plate -) loc. adv. MESURE battre, défaire - : TLF, fin 15e, Comm. ; FEW (2, 1098a), 1611, Cotgr. ; R, cit. Mme de Sév., 1691 ; L, DG, La Bruyère ; GLLF, Lex.[75], PR[77], ø d.
Add.DDL :
*1709 - «[...] l'hiver qui commença, pour la deuxième fois, le Jour des Rois, a été le plus grand et le froid le plus pénétrant et le plus sensible qu'on puisse jamais voir [...] tous les arbres quasi gelés, principalement tous les noyers, pêchers, abricotiers, poiriers de bon chrétien, figuiers et amandiers tous gelés à plate couture.» J. Desnoyers, Journ. inédits de Jean Desnoyers et d'Isaac Girard, 35 (Champion) - P.E.
*1802 - «Tout ce qui est resté, sans exception, fut grêlé à platte couture, sans aucun égard pour les champs et les vignes qui en ont été fort incommodés.» Guères de trois, 52 (Guerin) - P.E.
couture (à plate -) loc. adv. MESURE - DDL 15 (au sujet de vignes gelées), 1709, J. Desnoyers ; absent TLF. battre, défaire - : TLF, fin 15e, Comm. ; FEW (2, 1098a), 1611, Cotgr. ; R, cit. Mme de Sév., 1691 ; L, DG, La Bruyère ; GLLF, Lex.[75], PR[77], ø d.
1643 - «[...] ils prient ordinairement pour les vignes, parceque tout le revenu du païs d'Auxerrois ne consiste qu'en vignobles, & lors que cela manque ils sont gueux comme Diogenes. C'est pourquoy on dit un proverbe sur le nom d'Auxerrois assavoir, Au soir Rois, & le matin petit Bourgeois, parcequ'il ne faut qu'une petite gelée pour les ruyner à platte couture.» A. Gantez, L'Entretien des musiciens, 94 (Claudin) - P.E.
reine (couture à la -) loc. nom. f. COUTURE - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1826 - «Nous pouvons encore ajouter à toutes ces espèces de coutures, la couture dite à la reine. C'est un surjet sans pli-rentrés [sic], qui pourtant ne doit point s'effiler. Pour y parvenir il suffit de bien serrer les points en les inclinant d'une manière imperceptible. [...] Ce genre de couture, fort en usage pour attacher ensemble les bandes de garnitures en gaze, mousseline, taffetas léger, ne doit servir qu'à cela ; son peu de solidité l'empêche d'être employé à des étoffes d'une certaine force et d'une certaine longueur.» Mme Celnart, Man. des demoiselles ou Arts et métiers qui leur conviennent, 16 (Roret) - M.C.E.
1841 - «Plus tard, une couture à la reine ferme l'entaille, qui disparaît aisément dans l'ampleur.» Mme Celnart, L'Art de faire les robes, à l'usage des femmes du monde, 126 (Bruxelles, Seghers) - M.C.E.
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